Wilkinson à Toulon : Pari gagnant ?

Octobre 2003 : Jonny Wilkinson offre à l'Angleterre sa première coupe du monde d'un drop à la dernière minute du temps additionnel du match qui l'opposait à l'Australie. Jonny, surnommé "gueule d'ange", est alors le héros de tout un pays. Il est élu la même année meilleur joueur du monde par l'IRB, et devient officier de l'ordre de l'Empire Britannique dès l'année suivante. Le problème, c'est que la belle histoire s'est interrompue.

Malheureusement, Jonny est depuis touché par d'innombrables blessures (cervicales, épaule, biceps, adducteurs, genou, cheville !) qui l'éloignent sans arrêt des terrains. Si bien qu'il n'a pu jouer pour le XV de la rose entre la coupe du monde 2003 et le début du tournoi des 6 nations 2007 !

Néanmoins, le chouchou du public anglais a réussi à faire partie de l'équipe Anglaise qui a participé au Mondial 2007 en France. Et force est de constater que Jonny a fait un mondial énorme qui a permis à une faible équipe Anglaise d'atteindre la finale (défaite face à l'Af. du Sud).

Cependant l'embellie n'a pas perduré et Wilko s'est à nouveau blessé en septembre 2008 et n'a toujours pas rejoué depuis.

C'est donc fort de ce constat, que le président de Toulon Mourad Boudjellal, a fait signer Jonny Wilkinson pour la "modique somme" de 800 000 euros annuel. Certes, l'attachant président Toulonnais n'en n'est pas à sa première frasque, mais en nommant au poste de directeur sportif l'ancien manager de Sale Philippe Saint-André, on pouvait penser que le président allait se tempérer. Wilkinson est un magnifique joueur et un remarquable buteur, mais il manque quand même de garanties au niveau physique pour justifier d'un tel contrat.

Alors, Wilkinson, un véritable coup sportif ou un simple "coût" marketing ?